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couverture Pourquoi je deteste Noel

Robert Benchley

Pourquoi je déteste Noël

Un bon père massacre toute sa famille à l’issue d’un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l’oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n’écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d’une neige artificielle (« qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire »), milite pour la prohibition des cartes de vœux et s’enthousiasme pour l’ajout d’un « Jour de fin d’année » au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.

Composé de douze textes pour la plupart inédits, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à lire (et à offrir) avant Noël (pour s’y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s’en remettre).


« Le dosage parfait entre loufoque et ironie sociale. L’humour de Benchley est plus moderne que jamais. C’est une immense référence pour moi. » (DAVID FOENKINOS)


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédéric Brument

Couverture de Willem

« Les Insensés » nº7


Parution : 20 octobre 2011

3e tirage – 96 pages – 13 €


Ce livre existe aussi en e-book (formats ePub et PDF web) au prix de 5,99 €

Robert Benchley

Chroniqueur humoristique, Robert Benchley (1889-1945) publia ses textes dans les plus prestigieux magazines de son époque, de Vanity Fair au New Yorker. Dès 1928, il fut aussi l’un des premiers comiques du cinéma parlant (avec Le Rapport du trésorier) et reçut un Oscar pour son film intitulé : Comment dormir ? Membre fondateur du « cercle vicieux » de l’hôtel Algonquin avec sa grande amie Dorothy Parker, il fit les quatre cents coups en compagnie de joyeux drilles tels Ernest Hemingway et Errol Flynn.

Maître de l’humour décalé et absurde, admiré par ses pairs, de Stephen Leacock à Woody Allen, Benchley demeure l’un des écrivains américains les plus drôles du xxe siècle.

Du même auteur, Frédéric Brument a déjà composé et traduit les recueils L’Expédition polaire à bicyclette, Psychologie du pingouin, Démence précoce et Pourquoi personne ne me collectionne ? (Le Dilettante & Rivages, réédités en 2010).


Benchley par Benchley

Robert Charles Benchley, né sur l’Île de Wight le 15 septembre 1807. Embarque à bord du Florence J. Marble comme garçon de cabine en 1815. Arrêté pour bigamie et meurtre à Port-Saïd en 1817. Libéré en 1920. Écrit Un conte de deux villes. Marié à Anastasia, princesse du Portugal, en 1831. Enfants : prince Rupprecht et plusieurs petites filles. Écrit La Case de l’Oncle Tom en 1850. Éditeur de l’almanach féminin Godey’s Ladies Book, 1851-1856. Commence Les Misérables en 1870, achevés par Victor Hugo. Mort en 1871. Enterré à l’abbaye de Westminster.


Les livres de Robert Benchley aux Nouvelles Éditions Wombat

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Les enfants, pour quoi faire ? en poche (plus d’infos)

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Meilleurs vœux de... (extrait)

“ Pendant la période de Noël et du Nouvel An, une affreuse rumeur selon laquelle j’étais en prison a fait le tour des cabinets comptables et des salons de la ville. J’aimerais à présent éclaircir les choses : c’est moi qui ai lancé cette rumeur. Je l’ai non seulement lancée, mais j’ai aussi dépensé pas mal d’argent à l’entretenir par le biais de personnes à ma solde qui la propageaient, afin que mes amis comprennent pourquoi ils ne recevaient ni cadeau ni carte de vœux de ma part. Ils ne pouvaient tout de même pas s’attendre à ce qu’un homme emprisonné leur envoie quoi que ce soit. N’est-ce pas ?

J’ai désormais atteint un âge et une condition artérielle où la tâche consistant à choisir des cadeaux personnalisés provoque chez moi une forte poussée de fièvre (39 ºC) et fait se révulser mes yeux à l’intérieur de leurs orbites. Ce n’est pas l’argent qui me pose problème. J’en dépense tout autant en bébés jaguars et en bouteilles de vins égyptiens millésimés lors d’une seule de mes fameuses fiestas. C’est simplement que je ne suis plus capable de décider quoi choisir pour qui. En d’autres termes, cette splendide structure cellulaire qu’on appelait jadis mon « cerveau » s’est complètement effondrée dans ce domaine précis. (Et je découvre chaque jour d’autres domaines, mais ce n’est pas notre sujet aujourd’hui.) ”

Une pantomime de Noël (extrait)

“ Mon nom est Mortimer, George Pearson Mortimer. Tout un tas d’idiots m’appellent « Père Noël », ce qui me rend dingue. Le Père Noël, ben voyons ! Tout a parce qu’une année, il y a longtemps, je m’étais un peu saoulé, j’avais loué un traîneau avec quelques rennes et fait le tour de la ville en jetant des cadeaux dans les cheminées. Je me suis fait arrêter au croisement de State et de Market. Et quand ils m’ont emmené au poste, je n’ai pas voulu donner mon vrai nom, alors j’ai dit « Père Noël » – sur le coup, j’ai trouvé ça drôle. Si vous saviez les ennuis que j’ai pu avoir à cause de cette histoire !... ”

La presse à propos de Pourquoi je déteste Noël

« Un petit livre jubilatoire » (Anne-Cécile Juillet, Le Parisien)

« Que vous soyez nostalgique des Noëls d’antan, allergique aux repas de fin d’année trop copieux, réfractaire à tous ces préparatifs festifs ou tout simplement fan d’humour grinçant, ce petit livre est pour vous. » (Christine Sallès, Psychologies magazine)

« Ici, pas de bons sentiments grâce à l’humour décalé de l’Américain Robert Benchley. Voici un ouvrage salutaire découpé en douze leçons, à offrir à ceux qui attendent la fin des festivités en trempant leur mauvais esprit dans le champagne.  » (Christine Ferniot, Télérama)

« Noël ! Les lumières, les pubs, les bêtisiers, les cadeaux déguisés en bouquins qu’on ne penserait jamais à acheter si ce n’était pour les offrir... Le family spirit surmarketé de 2011 ressemble tellement à tout ce qui exaspérait Robert Benchley, l’un des éditorialistes drôles et spirituels qui fleurissaient au New Yorker dans l’entre-deux-guerres, que son Pourquoi je déteste Noël peut vous servir de déclaration de guerre à poser au pied du sapin si votre exaspération a atteint un point de non-retour... Que vous soyez traumatisés par vos ennuyeux parents ou vos insupportables neveux, ce livre est pour votre famille ! » (Valérie Manteau, Charlie hebdo)

« Tous ceux qu’un sapin décoré déprime vont se régaler avec ces nouvelles assassines de l’humoriste américain. Magic Benchley ! » (Philippe Chevilley, Les Échos)

« Pourquoi je déteste Noël ? Parce qu’on se gèle les fesses et qu’il faut briser la glace pour espérer se laver, parce qu’on est littéralement enseveli sous les cartes de vœux – certains même en sont morts ! –, parce qu’on vous recycle des oncles qui insistent pour vous raconter des contes de Noël dont on n’a rien à faire, parce qu’on vous tire du lit pour vous obliger à ouvrir des cadeaux insignifiants sous un gros sapin sans vous laisser arracher les lumières... D’irrésistibles chroniques politiquement incorrectes. » (Valérie Gans, Figaro madame)

« Le comique de ces textes tient à la fois à l’art du contre-pied de Benchley et à son génie du nonsense. » (Éric Chevillard, Le Monde des livres)

« Tout cela nous est servi avec un remarquable talent de plume et l’art consommé d’un humour à la fois noir, absurde, résolument décalé, pince sans rire, iconoclaste, aux effets dévastateurs et jubilatoires. » (Thierry Savatier, « Les mauvaises fréquentations », Lemonde.fr)

« Ses histoires déjantées et sa mauvaise foi réjouissante achèveront assurément de dissiper les scrupules de tous ceux qui n’en pensent pas moins. » (Delphine Peras, L’Express)

« Douze textes misanthropes, qui vilipendent les traditions idiotes, les cadeaux inutiles, la “saleté de neige”, la gueule de bois... et les oncles raseurs. » (Marguerite Baux, Grazia)

« Derrière les blagues salaces d’un vieux grincheux, on devine le cœur d’or d’un écrivain qui polit ses phrases avec amour pour illuminer nos soirées d’une guirlande d’éclats de rire. » (Hélèna Villovitch, Elle)

« “Cette grande cheminée ouverte par où s’engouffrent les courants d’air ! Comme c’est pittoresque !” La plus populaire des fêtes de fin d’année en prend plein le museau du renne, dans Pourquoi je déteste Noël. » (Marc-Olivier Parlatano, Le Courrier de Genève)

« Offrir Robert Benchley à Noël est une preuve de bon goût – d’autant que la couverture illustrée par Willem rendra très bien sous un sapin. » (Vanessa Postec, Les Influences)