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couverture Les Pirates!

Gideon Defoe

Les Pirates! dans : Une aventure avec les Romantiques

Chouette, Les Pirates! sont de retour dans une nouvelle aventure pleine de poésie et de jambons !

Le navire du capitaine pirate, flanqué de sa bande de bras cassés et de jambes de bois, mouille cette fois au bord du lac Léman, à Genève, où nos héros doivent renégocier un prêt auprès d’un banquier suisse. Hélas, c’est la crise et les doublons se font rares : le capitaine apprend à cette occasion que, non, dans un compte en banque, le rouge n’est pas la bonne couleur. Afin de renflouer les caisses, nos flibustiers sont donc contraints de louer leur navire en organisant un voyage pour touristes en mal d’exotisme. Or, qui est plus friand d’aventures romantiques que Lord Byron, le grand poète désœuvré, accompagné de ses deux jeunes comparses, Percy Shelley et sa fiancée Mary ?

La future auteure de Frankenstein partage d’ailleurs avec le capitaine pirate une passion secrète : les monstres ! Il n’en manquera certes pas dans cette aventure, qui mène toute la joyeuse troupe, en quête du secret de l’amour, de la plus fameuse bibliothèque d’Oxford jusqu’à un terrifiant château dans les Carpates. Mais qui, des banquiers ou des vampires, a vraiment du cœur ?


Traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp

Couverture d’Obion

Collection « Les Insensés » nº9


Parution : 8 mars 2012

224 pages – 17 €

Gideon Defoe

Grande révélation de l’humour anglais de la dernière décennie, brillant héritier des Monty Python, Gideon Defoe écrit en 2004 Les Pirates! « pour impressionner une fille ». La fille ne marche pas, le livre si : il rencontre un succès immédiat outre-Manche. Quatre histoires, lisibles indépendamment, sont depuis parues en France (Une aventure avec les savants, Une aventure avec les baleines, Une aventure avec les communistes, Une aventure avec Napoléon, Le Dilettante, 2006-2012), saluées par un éclat de rire général.

Les deux premières aventures de la série (reparues chez J’ai Lu) ont donné lieu à un film d’animation réalisé par Peter Lord, intitulé Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout (2012).


Les livres de Gideon Defoe aux Nouvelles Éditions Wombat

Les Pirates! dans : Une aventure avec les Romantiques

Extrait

“ – Pour moi, dit le pirate albinos, la manière la plus excitante de commencer une aventure, ce serait de s’introduire dans le sinistre repaire de la Ligue Internationale du Crime et d’espionner ses membres en train de préparer leur coup le plus audacieux : le vol du cerveau de la reine !

– Ridicule ! s’écria le pirate avec de la goutte. La manière le plus excitante de commencer une aventure, c’est de se réveiller dans une chambre, à côté d’un cadavre, de deux morceaux de charbon et d’une carotte, et de s’apercevoir qu’il n’y a aucun moyen visible de sortir de la pièce !

– Et qu’est-ce que vous diriez si vous vous retrouviez dans un banal café... et soudain, vous ouvrez la porte et vous découvrez que vous êtes dans l’espace !

– Et imaginez qu’au cours de la nuit, les plantes se mettent à marcher à reculons... ”

Quelques extraits de presse sur la série «Les Pirates!»

Les Pirates !, c’est le meilleur livre pour enfants pour adultes. Le seul livre capable de déclencher chez vous un éclat de rire dans un train bondé. Parodique, débile, idiot, naïf, crétin, déroutant, bourré d’anachronismes et – toujours – complété par de palpitantes notes de bas de page qui vous expliquent par exemple qu’il existe deux types de lèpre, voici un roman inoubliable comme on n’en lit jamais, qui sait nous surprendre à chaque nouvelle page. Il faut dire que, même sous acide, il est impossible de deviner ce qui se passe dans la tête du capitaine pirate. Magnifique.

Mikaël Demets, Evene (2006)


Avant de commencer une aventure nouvelle, le principal souci du pirate est de vérifier qu’il y a assez de jambon à bord. Ce n’est qu’une fois terminée cette check-list que le capitaine pirate passe au second la consigne libératrice : « Épissez le bras de grand vergue ! » C’est dire si nous sommes là dans un roman véridique. D’ailleurs, on va croiser l’expédition du naturaliste Charles Darwin et sa cargaison de singes. Du jambon, de la science, de l’action. Que faut-il encore à l’homme, que ce roman ne lui apporterait pas ? Ce bon vieil humour anglais n’a pas encore pris l’eau.

Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Observateur


Le capitaine des pirates est une énigme intersidérale, et défie les lois de l’absurde et du burlesque. On nage ici en plein délire à la Marx Brothers, en plein piratage littéraire. (...) Un livre à l’humour débridé et au non-sens revendiqué. Un grand moment de plaisir.

Patrick Foulhoux, Rolling Stone


L’auteur, improbable descendant de Daniel Defoe, est un Britannique de trente ans qui maintient ainsi avec une imagination débridée la riche tradition de l’humour d’outre-Manche.

Jean-Michel Barrault, Lire


Le pirate de cette histoire, c’est Gideon Defoe, qui a raflé le patronyme de l’auteur de Robinson Crusoé, en invoquant une lointaine parenté. Son livre n’est rien d’autre que L’Île au trésor filoutée par les Monty Python.

Astrid Eliard, Le Figaro littéraire


Pour Gideon Defoe, ce nouvel opus en forme de clin d’œil au chef-d’œuvre d’Herman Melville, Moby Dick, est l’occasion d’aiguiser son sens de l’absurde et du burlesque. Toujours plus de situations cocasses, d’anachronismes et d’improbables notes en bas de page. En bref, de l’action, de l’émotion et de l’humour typiquement british !

Julia Dubreuil, La Gazette du Nord-Pas-De-Calais


Il est bien question d’un capitaine Achab et d’un gros cétacé dans cette histoire désespérément loufdingue, mais c’est à peu près tout ce que l’on peut tirer d’une intrigue résolument déglinguée, ahurissante de drôlerie. (...) Du burlesque pur jus. Épatant !

Michel Genson, Le Républicain Lorrain


Le pouvoir d’achat baisse chaque heure un peu plus, les jolies filles couchent toujours avec les autres mais jamais avec nous, la pluie pourrit le printemps, le Tibet n’est pas libre, le chat a encore vomi sur la carpette... Bref, la vie est, globalement, plutôt pourrie. Un seul remède valable : lire Les Pirates !. Avec un point d’exclamation.

Mikaël Demets, Evene (2007)


Plus fort que “Pirates des Caraïbes” ! (...) Décidément délirante, cette parodie littéraire a pour elle un rythme narratif maîtrisé et un parfait cynisme par rapport aux pirates, métaphore hilarante des cow-boys et de tous les faux puissants du monde.

Jacques Sterchi, La Liberté (2007)


Un délire où l’image des grandes “figures” est tellement parasitée que tout vole en éclats. Pourquoi ne pas se laisser emporter par ce tourbillon d’absurdités, d’incohérences et d’anachronismes, et se surprendre à éclater de rire ? Ce n’est pas si fréquent.

Yves Le Gall, Le Matricule des anges


Délirant, hilarant, anachronique et définitivement absurde, ce petit livre est vivifiant comme un bain de mer à Pointe-à-Pitre(s).

Delphine de Vigan, Standard


Un humour très anglais, une imagination poétique digne de Boris Vian sont les ingrédients relevés de ce cocktail littéraire et loufoque.

Pauline Sommelet, Point de vue


Iconoclaste, truffée de mots cocasses, cette troisième aventure des forbans de l’improbable descendant de Daniel Defoe brocarde aussi bien les idéologies que la prétention philosophique à comprendre le monde. Et poursuit à explorer les possibilités d’un absurde totalement réjouissant qui ne respecte rien.

Jacques Sterchi, La Liberté (2008)


Un bijou de nonsense lexical et littéraire dominé par le chapitre IV intitulé: “La mort viendra et elle aura des yeux de poulpe.” Brrrr. Ou plutôt: “arrrr”, comme dirait le capitaine pirate.

Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine


Gideon Defoe appartient à ces auteurs qui pensent qu’un peu de burlesque ne peut pas nuire à la littérature. On ne peut pas lui donner tort. D’une phrase à l’autre, il passe de la satire à la parodie, de l’uchronie à l’anachronisme et manie sans lourdeur la note de bas de page. Sa littérature, qui a piraté le meilleur des comics, feint de n’être que du divertissement – voilà toute son élégance !

Jean-Baptiste Gendarme, Libération (2012)


La recette de Gideon Defoe s’avère tout simplement irrésistible. Des premiers rôles aux seconds couteaux, tous ses personnages sont impayables et servis par des dialogues ciselés au sabre clair. Les notes, sérieuses mais décalées, ajoutent un degré supplémentaire au second qui nous plongeait déjà dans une absurdité réjouissante et délirante. (...) Voilà une rareté, un livre capable de vous faire rire à gorge déployée, tout en titillant juste ce qu’il faut votre intellect.

Myriam Bendhif-Syllas, La Cause littéraire (2012)