logo Wombat

Le Journal de Delfeil de Ton

Delfeil de Ton

Le Journal de Delfeil de Ton

Un bijou d’humour noir, drôle et méchant enfin réédité

« Lundi 1er
Ce matin, je me suis réveillé avec une violente envie de me marier.

Mardi 2
Ce matin, comme hier.

Mercredi 3
Rendu visite à l’abbé Mardi. Il était dans la sacristie, en train de faire des haltères. Sa soutane l’entravait dans son effort. Je lui ai demandé pourquoi il ne portait pas un costume de clergyman. Il m’a répondu qu’il en avait porté, mais qu’à chaque fois qu’il levait un haltère, le fond du pantalon se déchirait. Quel bon vent m’amenait ? Je lui ai parlé de ce désir que j’ai, de me marier. Il m’a répondu : “J’ai ce qu’il vous faut.” »


Le Journal de Delfeil de Ton narre sous forme de journal les pérégrinations du narrateur (Delfeil de Ton) et de son comparse l’abbé Mardi, dans une France étrange où les meubles partent en transhumance, où de très sexy femmes vampires sonnent à votre porte pour vous offrir des culs-de-jatte, où des mafieux s’invitent à manger des spaghettis chez vous quand vous ouvrez le robinet, où les billets de trente-sept dollars changent de valeur du jour au lendemain…
Dans cet univers évoquant tantôt Kafka, tantôt Buster Keaton, mais aussi l’humour fantaisiste de Marcel Aymé et de Boris Vian, les trépidantes aventures de nos antihéros, traversées de frissons fantastiques, sont d’une drôlerie explosive.


Nouvelle édition augmentée

Couverture de Gébé

« Poche comique » n° 6


Parution : 2 novembre 2017

192 pages – 7 €

ISBN : 978-2-37498-099-7

Delfeil de Ton


Delfeil de Ton. Chroniqueur à Hara-Kiri, Charlie, Hara-Kiri hebdo, Charlie hebdo, Libération, Le Nouvel Observateur, Psikopat, L’Autre Journal, Histoires littéraires, Siné hebdo, L’Impossible, 9 semaines avant, Siné mensuel. Dans les interstices, a mené sa vie.
Parmi les autres livres de Delfeil de Ton actuellement disponibles, signalons Les Lundis de Delfeil de Ton (L’Apocalypse), Ma Véritable Histoire d’Hara-Kiri hebdo (Les Cahiers dessinés) et Mon cul sur la commode, suivi de Retour à Passy (Wombat), étonnant pastiche de l’Histoire d’O de Pauline Réage.

Les livres de Delfeil de Ton aux Nouvelles Éditions Wombat

Le Journal de Delfeil de Ton (plus d’infos)

Mon cul sur la commode suivi de Retour à Passy (plus d’infos)


La presse à propos du Journal de Delfeil de Ton

« Enfin, Delfeil de Ton publie Le Journal de Delfeil de Ton ! Permet qu’on publie, plus justement dit. Ces pages attendaient le bon vouloir de l’auteur depuis… depuis les années lumineuses de Hara-Kiri et de Charlie mensuel. C’est vous dire… Une question cruciale se pose après lecture : est-ce du lard ou du cochon ? Autrement dit, vous n’en sortirez pas comme vous y êtes entré. La littérature ? C’est là qu’elle est. Et de la bonne, celle qui se marre en français d’Académie. » (François Cavanna, 2011)

« Le camarade DDT a un radar pour détecter la bêtise, doublé d’un style qui n’appartient qu’à lui. Et le voilà qui publie son hilarant Journal de Delfeil de Ton... C’est du nonsense à l’état pur, comme seuls savent le pratiquer certains Anglais, Marcel Aymé, et Delfeil de Ton. » (Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur)

« Paru épisodiquement dans Charlie et Hara-Kiri, le Journal de Delfeil de Ton est un délire total. Les meubles s’en vont en Belgique, les robinets donnent des ordres, des femmes vampires vous offrent des culs-de jatte, alors que des couilles poussent un peu partout… Au fil des jours et des aventures saugrenues se tisse un petit roman complètement absurde où l’on rit de bout en bout. » (Jacques Sterchi, La Liberté)

« Que ceux qui croient que les Anglais ont le monopole de l’absurde lisent Delfeil de Ton. Monté comme un journal intime regroupant huit histoires, soit huit mois de 31 jours chacun, ce premier livre des jeunes éditions Wombat est un petit bijou de non-sens, d’une grande qualité littéraire… Paru entre 1969 et 1976 dans Hara-Kiri et Charlie, le Journal a conservé intact son pouvoir humoristique décapant, mais aussi son inquiétante bizarrerie. Car en imprégnant son récit de peurs enfantines, de frustration sexuelle et d’une violence froide qui surgit sans crier gare, Delfeil de Ton ne fait pas seulement rire, mais signe une œuvre trouble et magnétique. » (Mikaël Demets, blog L’Accoudoir)